• Ce bonnet est composé de deux parties reliées par une couture médiane. Le tissu est à dominante jaune et broché avec du fil métallique jaune de manière à faire apparaître un motif de branches et de fleurs. Des broderies métalliques agrémentent le tissu pour créer un bouquet multicolore. Deux verroteries égaient les deux plus grosses fleurs.

    Un ruban rose est cousu sur la partie avant de la coiffe pour faire le lien entre la partie extérieur et celle intérieur. Ce même ruban est présent dans la passe. Une dentelle métallique faite de fil et de métal garnit le pourtour de la coiffe. On peut bien remarquer le bec que forme le haut du bonnet. Origine Bas-Rhin, seconde moitié du XIXème siècle.


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  • Cette coiffe dorée est largement appelée de Colmar, à tort, puisqu'elle se retrouvait dans un large périmètre entourant Colmar et allant jusqu'à Soultz notamment. Cela ressemble presque à un béret vu d'au-dessus. Cette coiffe se portait sur l'arrière de la tête et la sous-coiffe débordait largement de la coiffe pour former une auréole au nombreux plis blancs d'une dizaine de centimètres.

    Le tissu de base est un tissu blanc lamellé argent où se trouvent les broderies d'éléments métalliques dorés et d'éléments en verroterie. Ces broderies forment un beau bouquet de fleurs de chaque côté de la couture médiane.

    Un petit ruban jaune est cousu sur la partie avant faisant le lien entre l'intérieur et l'extérieur de la coiffe. Une dentelle métallique dorée composée de métal et de fil a été cousue sur le pourtour du bonnet. On peut remarquer un autre lamellé or sous cette dentelle pour encore renforcer la couleur or. La passe est garnie d'un lacet noir entrelacé dans un autre ruban blanc fixé sur la coiffe pour permettre son ajustement. Le papier de soie n'est là que pour conserver sa forme.

    Epoque seconde moitié du XVIIIème siècle (merci à l'ami qui m'a permis cette datation, il se reconnaîtra)

    Coiffe dorée dite de Colmar

    Coiffe dorée dite de Colmar

    Coiffe dorée dite de Colmar


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  • C'est ici une robe catholique comme l'on peut trouver dans une zone allant du Pays de Hanau, passant par le Kochersberg et se finissant au sud de Strasbourg devant une diagonale allant de Geispolsheim à Erstein.

    Cette robe de fête ou du dimanche est toujours rouge, contrairement à sa cousine protestante. Un liseré noir se trouve très souvent à la base de la jupe. Le corselet montre très haut et cache une bonne partie de la poitrine en comparaison à celui des protestants. J'ai remarque que les bretelles sont souvent cousues et non retenues par des agrafes à l'exemple des protestantes. La jupe est froncée au niveau du corselet sauf la partie située sur le ventre.

    Le tissu utilisé pour la jupe est le bombassin, un mélange de lin et de laine. Un tissu imprimé fait une doublure sur le bas de la jupe pour la protéger.

    Le corselet est fait d'un tissu brun broché avec un fil d'un brun plus clair qui laisse apparaître un motif floral. Le tout est rehaussé de fleurs bicolores vert/violet. La doublure est fait d'un tissu brunâtre, peut être du chanvre. Les bretelles intègrent un tissu à carreaux brun/bleu.

    Les traits qui apparaissent sur la jupe sont dus à un bricolage qui a été fait pour la raccourcir. J'ai décidé de lui rendre sa longueur d'origine et de supprimer cette modification postérieure faite à la machine contrairement au reste de la robe clairement cousu à la main.

    Epoque seconde moitié du XIXème siècle-début du XX siècle.

    J'ai du mal à m'expliquer la relative rareté de ce type de robe contrairement au modèle protestant lorsque je chine. Les catholiques l'utilisaient-elles jusqu'au bout, quitte à la transformer en pièces détachées? Avaient-elles moins de robes que les protestantes, car moins riches souvent? Beaucoup de réutilisation folklorique et donc de destruction au final? La jupe a-t-elle transformée en gilet pour les hommes du faite de sa couleur? Passage plus rapide à la mode urbaine de l'époque? Je ne peux pas apporter de réponse claire actuellement...

     

    Robe catholique

    Robe catholique

    Robe catholique

    Robe catholique

    Robe catholique

    Robe catholique

    Robe catholique


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  • Ce bonnet est composé de deux parties reliées par une couture médiane. Le tissu est à dominante blanche et broché avec du fil noir pour faire apparaître ce motif floral. Le tissu comporte également un lamellé argent.

    Un ruban noir est cousu sur la partie avant de la coiffe pour faire le lien entre la partie extérieur et celle intérieur. Ce même ruban est présent dans la passe. Une dentelle de fil noir garnit le pourtour de la coiffe. Sous cette dentelle apparaît un tissu brun pointillé pour économiser l'autre tissu. On peut bien remarquer le bec que forme le haut du bonnet.

    Probablement première moitié du XIXème siècle.

     

    Bonnet en tissu blanc lamellé argent

    Bonnet en tissu blanc lamellé argent

    Bonnet en tissu blanc lamellé argent

    Bonnet en tissu blanc lamellé argent


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  • Ce bonnet est composé de deux parties reliées par une couture médiane.Le tissu est à dominante grise et broché avec du fil de laine de manière à faire apparaître un motif floral de branches et de fleurs rehaussées de fils métalliques. Des broderies métalliques agrémentent les fleurs du tissu et créent elles-même d'autres fleurs.

    Un ruban rose est cousu sur la partie avant de la coiffe pour faire le lien entre la partie extérieur et celle intérieur. Ce même ruban est présent dans la passe. Une dentelle métallique faite de fil et de métal garnit le pourtour de la coiffe. On peut bien remarquer le bec que forme le haut du bonnet. Origine Bas-Rhin, seconde moitié du XIXème siècle.

     

    Bonnet à bec à dominante grise

    Bonnet à bec à dominante grise


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